Il s’agit d’une recommandation de l’UER en vue d’obtenir l’interopérabilité de codecs audio via IP. L’UER recommande en particulier l’utilisation des protocoles SIP et SDP, ainsi qu’un jeu minimal d’algorithmes de codage supportés. Nos codecs Audio via IP sont tous conformes à cette recommandation, et capables d’interfonctionner avec plusieurs autres marques.
SIP n’impose pas l’usage d’un serveur, et des liaisons point-à-point sans serveur sont tout-à-fait possibles. Il vous suffit dans ce cas d’utiliser directement l’adresse IP du destinataire pour établir une liaison. Même sans serveur SIP, vous conservez le bénéfice de la négociation automatique des paramètres de codage entre les codecs, et il n’est pas nécessaire de se préoccuper d’autres détails tels que les numéros de ports UDP, etc.
Symptôme: le codec reçoit des appels intempestifs et très fréquents émanant (en apparence) d’entités inconnues et bizarres, parfois le codec semble même être appelé par lui-même. L’appareil peut alors devenir indisponible pour les appels légitimes.
En fait, il s’agit de sollicitations et attaques par des robots, utilisant par exemple l’outil SIPVicious. Le plus souvent, ces attaques sont favorisées par une exposition directe du codec à Internet sans NAT : codec sur adresse IP publique ou en DMZ, ou encore redirection statique du port public SIP 5060 vers le port SIP du codec. Dans ces divers cas, le codec sera rapidement « repéré » par des scanners et facilement attaquable. Cette exposition est donc à éviter sauf impossibilité de faire autrement. Voici quelques pistes pour contrer ces attaques:
Comme pour tout équipement connecté sur un réseau, l’accès d’un codec AoIP à Internet soulève des problèmes de sécurité. Les gestionnaires de réseau craignent d’ouvrir des brèches avec les codecs, ou encore il arrive que ceux-ci soient eux-mêmes l’objet d’attaques. Nous vous proposons une note d’information sur ce thème de la sécurité.
L’AMR-WB est un algorithme de codage de la parole sur une large bande de 50-7000 Hz, à comparer aux codecs à bande étroite de 300-3400 Hz. AMR-WB est codifié G.722.2, standard UIT-T pour la parole.
L’AMR-WB est utilisé par le service nommé « Voix HD » par certains opérateurs.
La voix HD n’est pas un service de VoIP, même si de nombreux éléments le font penser. Le service est en mode circuit commuté qui est la base du service de téléphonie mobile, ce que l’on appelle couramment « GSM ». Pour des raisons de déploiement, la plupart des opérateurs mettent en œuvre le système sur leurs stations 3G/3G+, et plus rarement sur les 2G (GSM). La communication commerciale sur les réseaux 3G mettant l’accent sur les fonctions Internet, on en oublie que ces réseaux supportent aussi le service de téléphonie en mode circuit, tout comme les réseaux 2G.
La transmission emprunte les mêmes canaux, et bénéficie des mêmes conditions et de la même qualité de service que la communication voix mobile « classique ». La priorité des conversations (sur les données en mode paquets) en cas de forte charge réseau reste valable, et les ressources restent mobilisées durant une liaison jusqu’à sa libération même si d’autres utilisateurs sollicitent le réseau.
Les débits utilisés sont sensiblement les mêmes qu’avec le GSM, l’extension de bande est due non pas à un débit supérieur mais à une performance accrue de l’algorithme.
L’objectif premier étant la conversation téléphonique, le système et le codage ont été conçus pour un délai de latence modéré, proche de celui des conversations mobiles standard (voire meilleur).
Les codecs AETA actuellement commercialisés, lorsqu’ils sont munis d’un accès aux réseaux mobiles, supportent tous la voix HD :
Les opérateurs vendent les conversations « HD » au même prix et mêmes conditions que la téléphonie standard. Le service est automatiquement inclus dans tout abonnement voix, sans démarche particulière.
Parce qu’il s’agit toujours de service de téléphonie en mode commuté, la tarification est aussi à la minute (ou forfaits temps, etc.) comme pour la voix ordinaire.
Dès lors que le réseau et les terminaux le supportent, ces derniers codent/décodent avec l’algorithme AMR-WB. Le passage en mode « HD » est automatique ; il n’y a pas de manipulation nécessaire, ni de condition d’abonnement, etc. Au contraire, d’ordinaire, il n’est pas possible de l’empêcher, et il n’est même pas signalé ! C’est à l’oreille que l’utilisateur le remarque. Il y a « repli » en bande étroite lorsque l’un des deux terminaux n’est pas compatible, ou en cas d’interconnexion avec un autre réseau, notamment le réseau téléphonique commuté.
Il n’y a pas encore d’interconnexion « HD » entre opérateurs concurrents ni entre pays différents. Cependant cela existera à terme.
Pour que votre liaison soit bien en mode « Voix HD », il y a trois conditions à remplir:
Les deux premiers points, malgré leurs inconvénients, peuvent être anticipés donc maîtrisés. En revanche, le dernier point représente une incertitude pour l’utilisation sur le terrain, puisque le terminal « nomade » peut rencontrer des conditions d’accès réseau variables.
D’abord, si la couverture réseau est médiocre, la liaison peut s’établir en GSM/2G faute d’un signal suffisant en 3G, et de ce fait rester en bande étroite.
Il peut aussi arriver qu’en cours de liaison, le signal 3G faiblissant, le codec se replie sur le réseau 2G, et perde alors la voix HD. Ceci est malgré tout un avantage du service voix HD : même si le réseau 3G est perdu, au moins la liaison reste assurée. D’ailleurs ce « handover » est si efficace que la coupure est à peine audible.
A l’inverse, une fois que la liaison est via accès 2G, que ce soit depuis le départ ou suite à un repli, il n’y aura pas de retour vers la 3G même si les conditions redeviennent favorables. Le seul moyen de l’obtenir est alors de raccrocher/libérer la liaison, puis relancer l’appel. Cela est évidemment peu envisageable en plein direct.
Pour gérer au mieux ce point un peu délicat du repli en 2G, il y a deux approches possibles, la meilleure dépendant de vos contraintes spécifiques.
APN signifie « Access Point Name ». Il s’agit du nom/identifiant de la passerelle par laquelle le terminal mobile accède au réseau de données (Internet en général). L’appareil doit avoir un APN configuré pour pouvoir utiliser le service de données. Souvent l’utilisateur n’a pas à s’en préoccuper parce que les opérateurs fournissent des téléphones préconfigurés; pour un codec professionnel il en va autrement.
L’APN approprié peut dépendre tant de l’opérateur que des caractéristiques de l’abonnement. C’est pourquoi il est difficile de dire avec certitude quel APN vous convient. Consultez votre fournisseur/opérateur pour déterminer cet APN.
Un indice: si vous disposez d’un téléphone déjà configuré pour la carte SIM, regardez dans ses réglages le paramètre APN; ce réglage est souvent adéquat.
A titre indicatif, pour les principaux opérateurs en France les APN communément utilisés sont les suivants:
Opérateur |
APN |
---|---|
Bouygues Telecom |
mmsbouygtel.com |
Free Mobile |
free |
Orange |
orange-mib |
SFR |
sl2sfr |
Note: l’APN est sans objet pour l’utilisation du service de téléphonie, y compris avec voix HD le cas échéant. Pour ce service, vous pouvez simplement ignorer le réglage de l’APN.
Connecter une clé USB est un des moyens d’ajouter un accès mobile à un Scoopy+ S ou un Scoop5 S. Avantages possibles:
* Ajouter l’accès IP mobile à un appareil non équipé de l’option « HD-4G mobile »
(via option « USB mobile », nous consulter pour la mise à niveau logicielle)
* Ajouter un réseau mobile supplémentaire (2è opérateur…) à un appareil
déjà équipé de l’option « HD-4G mobile »
* Ajouter l’accès 4G/LTE à un appareil ancien, non pourvu de cette capacité
Il faut que le module soit supporté par le codec. Liste des clés USB actuellement compatibles:
3G/3G+:
LTE/4G:
Si le périphérique 5G est bien connecté à l’appareil AETA, vous pouvez verifier les points suivants:
• Si le périphérique est alimenté correctement
• Si la carte SIM utilisée est valide
• Si le fournisseur d’accès au reseau mobile n’a pas bloqué les communication AoIP ou VoIP. Si c’est le cas, il n’est certainement pas possible d’utiliser le DHCP. Demander une adresse IP fixe au fournisseur d’accès du reseau mobile devrait résoudre le problème
Les antennes que nous fournissons avec nos produits sans fil conviennent à un usage ordinaire, mais ne couvrent pas toutes les situations. Par exemple, il est parfois nécessaire, pour une performance correcte, d’éloigner l’antenne du codec, plus que ne le permet le câble de l’antenne fournie.
Il est déconseillé d’utiliser cette antenne en y adjoignant un câble de « rallonge ». Ceci conduit à des pertes radio excessives, donc une performance médiocre.
La solution recommandée est de se procurer une autre antenne, et un câble de raccordement pour la relier au codec. Nous vous conseillons de consulter un revendeur spécialisé qui pourra vous guider dans ces choix et vous proposer des produits adaptés à vos besoins.
Pour l’antenne, les critères de choix à prendre en compte sont :
* Le type de montage : extérieur/intérieur, sur toit/mur/mât/pare-brise…
* La directivité : il peut être nécessaire d’utiliser un modèle à forte directivité à pointer vers la station de base
* Les bandes à couvrir : une antenne multibandes est plus polyvalente, mais il est aussi possible de se restreindre à une bande unique pour une installation fixe. Dans tous les cas, renseignez-vous sur la couverture dans la zone. La documentation du codec indique les bandes supportées, à croiser avec les spécificités du pays et de l’opérateur.
Pour le câble, les éléments à prendre en compte sont :
* La longueur du câble.
* L’impédance caractéristique : 50 Ohm.
* La qualité du câble : notamment les pertes dans le câble. Si le câble est long, il faut rechercher de faibles pertes par unité de longueur. Il faut de préférence que le câble n’occasionne pas plus de quelques dB de pertes dans les bandes de fréquence utilisées (en général, 2100 MHz pour l’UMTS). En général, les câbles à faible perte sont plus coûteux et de plus gros diamètre.
Note: un amplificateur n’est pas approprié, car contrairement à une « descente » TV ou satellite, l’appareil doit aussi émettre vers la station de base.
* Connecteurs : du côté du codec, il s’agit d’une prise SMA (exception pour Scoopy+ : prise Hirose MS-151NB). Du côté de l’antenne, cela dépend du modèle de celle-ci (une des raisons pour sélectionner en premier lieu l’antenne). Evitez autant que possible les adaptateurs de connectique, car toute connexion représente des pertes HF supplémentaires.
Attention : les solutions du type « femtocell » que proposent les opérateurs sont souvent efficaces pour améliorer la réception, mais ne relayent pas le service « Voix HD ». Elles ne sont donc pas viables si vous souhaitez utiliser ce service. Au contraire, si l’antenne du codec est dans la zone de couverture d’une femtocell, il faut prendre soin de ne pas inscrire la carte SIM utilisée dans la liste des utilisateurs de cette femtocell.
Vous utilisez probablement le navigateur Internet Explorer ? Il faut utiliser au moins la version IE9 pour avoir l’affichage des niveaux sous forme de bargraphs. En revanche, cet affichage est possible sur toutes les versions de Firefox ou Chrome.
Dans les versions antérieures, Scoopy+ enregistrait nominalement le programme émis vers le réseau, et ne pouvait pas enregistrer le retour du réseau.
Depuis la version 3.01 du firmware, cela est possible: lorsque l’enregistrement est démarré alors qu’une communication mono est active, Scoopy+ enregistre le programme émis et le signal de retour. Les deux signaux sont enregistrés dans deux canaux séparés d’un fichier wav. Il est ainsi possible par la suite d’ajuster à volonté le mixage départ/retour.
Nous vous conseillons donc de procéder à une mise à jour du firmware vers la version la plus récente afin de bénéficier de cette possibilité.